« Touching the invisible, with the eyes »
After studying film at the National Institute of Performing Arts in Brussels, Patricia Canino directed several short films about art in Belgium and France.
Notable works include: “On n’a que soi: Fernand Khnopff”, wich received
First Prize for Image Quality at the International Art Film Festival ( Museum
Of Modern Art in Paris), and “ La sainte veille sur la ville endormie”, commisionned for the opening of the Orsay Museum in Paris.
Through her photographic work with the large format Polaroid camera, she oppened up the possibility of transforming the very body of th images with her hands, to achieve a metamorphosis of shapes and colours and reveal a more unreal and poetic world.
From shooting to printing on unexpected supports, her pictures became a place of experimentation. She operates across digital and film techniques and uses both photographic and non-photographic methods, working towards an increasingly plastic approach of the image.
From the cinema, she retains a sense of staging and the importance of lighting to sculpt volumes and enhance the brilliance of materials.
When she approaches the fashion world, with the body present or absent, she offers a glimpse of the sensuality of the fabrics as well as the strength and fragility of human beings.
Patricia Canino lives and works in Paris.
« Toucher du regard, l’invisible »
Après des études cinématographiques à l’Institut National des Arts du Spectacle à Bruxelles, Patricia Canino réalise en Belgique et en France, des courts métrages sur l’Art, notamment, « On n’a que soi : Fernand Khnopff », Grand Prix de la qualité de l’image au Festival International du Film d’Art, (Musée d’Art Moderne à Paris) et « La sainte veille sur la ville endormie », commande pour l’ouverture du Musée d’Orsay à Paris.
Lorsqu’elle se consacre à la photographie, son travail à la chambre Polaroid grand format lui ouvre la possibilité de transformer manuellement le corps même de l’image, de réaliser une métamorphose des formes et des couleurs pour révéler un monde plus irréel, plus poétique. De la prise de vues jusqu’à l’impression sur des supports les plus inattendus, ses images deviennent son lieu d’expérimentations, elle opère des croisements de techniques argentiques et numériques, photographiques et non photographiques vers une approche toujours plus plastique de l’image.
Du cinéma, elle garde le sens de la mise en scène et le travail de la lumière qui sculpte les volumes et rehausse l’éclat des matières.
Quand elle aborde l’univers du vêtement, le corps présent ou absent, elle donne à toucher du regard autant la sensualité des étoffes que la force et la fragilité des êtres.
Patricia Canino vit et travaille à Paris.